Construire des super applications Web3 : de l'évolution du protocole gras à l'application grasse
En 2016, Joel Monegro a proposé le concept de protocole lourd. Ce concept a connu un certain succès en tant que thème d'investissement, mais à long terme, il semble encore insuffisant pour les protocoles qui créent la majeure partie de la valeur.
Cet article explorera le concept de l'application grasse (FAPP), dont l'hypothèse centrale est :
Les applications capables de proposer une large gamme de produits accumuleront la plus grande valeur.
Les applications dominantes de l'ère Web2 commencent souvent dans un domaine professionnel spécifique. Une fois qu'elles ont acquis une position dominante, elles proposent une série de produits différents pour tirer pleinement parti des effets de réseau et des avantages des utilisateurs. Cela peut être résumé comme suit :
"Attirer les utilisateurs avec des outils, retenir les utilisateurs avec un réseau."
Dans le domaine de la cryptographie, certaines applications et produits révolutionnaires ont déjà montré cette tendance. Par exemple, une plateforme de trading élargit constamment son éventail de services pour offrir aux utilisateurs divers produits liés à la cryptographie.
Dès le départ, les principales applications Web2.1 étaient des échanges offrant des services diversifiés, qui semblent constituer un portail vers le Web3. Nous pensons que cette logique s'applique également aux produits en chaîne purement Web3.
Actuellement, les protocoles/application de cryptomonnaie les plus rentables ( incluent des plateformes centralisées et décentralisées ) principalement concentrées dans des domaines tels que les échanges, DEX et les plateformes NFT. Cela reflète un nouveau "changement de paradigme" : les accumulateurs de valeur passent des protocoles aux applications ( ou à certaines applications spécifiques ).
À l'avenir, dans la bataille pour la valeur, les applications natives Web3 pourraient surpasser le protocole, principalement par deux voies :
Application chaîne ( Appchains )
Super application omniprésente
Nous définissons une super application comme "le WeChat du domaine de la cryptographie". Bien que cela puisse sembler un peu inquiétant, cette vision pourrait en effet devenir réalité. Internet suit un modèle de longue traîne : quelques dominants au début, suivis d'un grand nombre de petits acteurs se disputant la part de marché restante.
Perspective historique
Nous pouvons comparer la blockchain à une religion, et les applications à des villes. Ethereum peut être comparé au Vatican médiéval, tandis que les applications actuelles ressemblent à des villes médiévales, dont le statut reste relativement fragile par rapport aux grandes métropoles modernes.
Les villes médiévales étaient établies sur le protocole du Saint-Siège, avec seulement une partie de l'autonomie, le pape ayant le pouvoir suprême. Le pape participe à l'élaboration des politiques fiscales, la Bible étant la principale référence des lois fiscales, et diverses taxes affluent vers Rome.
Plus tard, un développeur nommé Martin a publié un livre blanc contenant 95 lignes de code sur la porte de l'église, ce qui a conduit à un hard fork quelques années plus tard. Certains validateurs ont rejoint le nouveau protocole de fork, tandis que d'autres ont choisi de rester.
Avec le temps, les applications ( des villes et des duchés ) sont devenues plus indépendantes, l'influence du Saint-Siège sur les flux de coûts a progressivement diminué. Le Saint-Siège continue de jouer un rôle, mais les gens commencent à accepter les idées des États-nations et du laïcisme, donnant naissance à de nouveaux modèles économiques.
Cette métaphore illustre que le concept de protocole obèse n'est pas obsolète, car nous sommes toujours à un stade précoce de l'ère blockchain (, c'est-à-dire du Web 3). Mais en tant qu'applications "urbaines", elles peuvent s'organiser et devenir de puissants entités de concentration de valeur, affaiblissant la capacité de "clergé" ( de facturer sur la blockchain ).
En d'autres termes, au fil du temps, les applications (, en particulier les super applications ou chaînes d'applications ), accumuleront plus de valeur.
Chaîne d'application et super application
Le concept de chaînes d'application est apparu pour la première fois dans le livre blanc de Polkadot en 2016, qui a proposé une approche de chaînes hétérogènes pour la sécurité en partageant un ensemble de validateurs. Cosmos a proposé une autre solution de chaînes hétérogènes : chaque chaîne fonctionne de manière indépendante, unifiée uniquement via le SDK.
Plus tard, l'industrie a largement accepté le concept de sécurité partagée. Les gens ont réalisé qu'il n'était pas facile de créer un ensemble de validateurs de haute qualité à partir de zéro, et qu'il pouvait être inutile de le faire avant que le produit ne trouve un marché. Il est évident qu'un espace de bloc de mauvaise qualité gaspille les ressources des validateurs, et dans de nombreux cas, il n'existe pas de cas d'utilisation réel.
Les chaînes d'application sont sur mesure : la chaîne principale est optimisée pour des cas d'utilisation existants et futurs. Par exemple, la chaîne de liquidité peut soutenir des applications de finance décentralisée grâce à un design spécifique. Ce type de chaîne d'application ne concurrence pas les autres applications pour l'espace de bloc et peut réaliser l'exécution et la logique de frais les plus adaptées à son cas d'utilisation.
Nous pensons que la chaîne d'applications ( excellente ) a le potentiel de devenir une super application. Sa trajectoire de développement est approximativement la suivante :
Lancer des applications sur le réseau principal de la chaîne universelle, réaliser une preuve de concept, démontrer l'adéquation du produit au marché.
Après avoir réussi, étendre vers plusieurs chaînes, voire lancer sa propre chaîne d'application d'environnement d'exécution (, afin d'obtenir un plus grand contrôle et une plus grande valeur.
Éliminer toutes les traces sur la chaîne et l'environnement d'exécution, fournir une expérience d'application super fluide. Attirer progressivement les utilisateurs, ajouter des fonctionnalités qui les incitent à investir plus de temps et d'argent.
Devenir finalement une super application.
Par exemple, un protocole de prêt semble essayer de construire une super application fusionnant le social et le financier. Cette fusion devrait créer une forte barrière à l'entrée ), par exemple pour les notations de crédit/social pour les prêts non garantis (. Certains projets évoluent également dans cette direction, personnalisant leurs propres rollups et marchés de prêt pour s'adapter aux produits d'options existants. Le point clé de ces projets est le prêt non totalement garanti, ce qui devrait ouvrir la voie à la véritable ère DeFi 2.0.
Certain DEX et certaines plateformes NFT sont actuellement les plus grandes applications en fonction des frais. Elles ont toutes deux commencé par un cas d'utilisation unique dans lequel elles excellent, accumulant une base d'utilisateurs clé ) et des robots (, prêts à payer en ETH pour utiliser ces applications. Elles ont ensuite également acquis des agrégateurs NFT pour renforcer leur produit phare ou réaliser une expansion horizontale de leurs produits.
Qu'il s'agisse de savoir si c'est d'abord l'œuf ou la poule, tant qu'il y a de la liquidité, on peut attirer des utilisateurs ; tant qu'il y a des utilisateurs, on peut leur offrir davantage de produits et d'expériences personnalisées. L'une des méthodes consiste à fournir un portefeuille de produits à la communauté d'utilisateurs et à améliorer l'expérience utilisateur ), non seulement avec une meilleure UI/UX, mais aussi avec des fonctionnalités de portefeuille sur mesure pour les produits (. Les applications orientées consommateur capables de lancer avec succès des suites de produits ) et d'absorber sans couture les utilisateurs se démarqueront.
Si l'on considère que les cas d'utilisation ne se limitent pas à la financiarisation, la liquidité n'est pas non plus la clé de l'émergence de toutes les super applications. Prenons l'exemple des jeux, qui nécessitent un gameplay captivant et une économie de joueurs dynamique.
Middleware de cheval de Troie
En plus de l'approche de développement d'applications super centrées sur l'utilisateur, il existe une autre option : le middleware Trojan. Il peut entrer par la porte d'entrée de l'application sous les applaudissements des utilisateurs, offrant une meilleure expérience aux développeurs et diverses fonctionnalités avancées, telles que l'abstraction de compte, la protection contre le frontrunning et le cashback MEV. Le middleware Trojan est en réalité la mémoire tampon des transactions de premier plan (mempool), dominant la construction de blocs en accédant au flux de commandes de l'application.
Grâce à la construction de blocs, le logiciel malveillant intermédiaire peut fournir des fonctionnalités que l'application elle-même a du mal à reproduire, telles que l'exécution abstraite des transactions sur la chaîne. En fin de compte, en créant une excellente expérience de portefeuille/magasin d'applications, il est possible d'assurer le contrôle des points de contact. Certains constructeurs de blocs ont déjà démontré leur capacité à accéder à des flux de commandes exclusifs, ce qui jette les bases pour construire davantage de fonctionnalités.
Cependant, en plus d'être trompé par un cheval de Troie, il existe une autre option. Nous pensons que l'état final de toute super application ambitieuse est de devenir le principal constructeur de blocs. Cela peut offrir la meilleure expérience aux utilisateurs de la super application et garantir la meilleure exécution des transactions de la manière que la super application juge appropriée.
Dans le domaine du Web2, les principales entreprises consommatrices cherchent souvent à créer leurs propres canaux de paiement afin d'éviter une dépendance excessive à un seul fournisseur. De même, les super applications Web3 chercheront à exercer un contrôle sur les opérations financières des utilisateurs.
Les super applications devraient finalement devenir des encapsulateurs pour Ethereum et d'autres blockchains, tout en hébergeant tous les autres terminaux d'"applications" futures, ces "applications" devenant chacune une fonctionnalité des super applications. Même maintenant, les échanges peuvent être considérés comme des applications encapsulant la blockchain pour offrir une meilleure expérience utilisateur. La plupart des utilisateurs peuvent accéder à une grande variété de contenus sans avoir à quitter une plateforme d'échange.
Les applications natives de cryptographie peuvent, si elles traversent toutes les couches de base raisonnables et réalisent un pont sans couture, atteindre une extrême homogénéisation de l'espace de bloc, c'est-à-dire une marchandisation. Le meilleur chemin pour fournir une exécution optimale se produira naturellement, et les utilisateurs ne sauront même pas quel a été le parcours d'exécution spécifique. Bien sûr, il existe des limites ici, qui dépendent de la qualité de la blockchain déployée( du niveau de sécurité) qui doit être suffisamment élevé.
D'un point de vue, une super application nécessite différents blockchains pour fournir des services. De plus, une chaîne d'application n'est qu'une autre façon d'améliorer le contrôle d'exécution. Mais en ce sens, une super application sera finalement un lieu centralisé.
Les utilisateurs et les développeurs peuvent accéder directement à la blockchain, mais les super applications, en tant qu'abstraction de la blockchain, surpassent de nombreuses manières :
Frais de transaction plus bas
Un processus de développement d'applications plus fluide
Meilleure expérience utilisateur
Les super applications deviendront Amazon, en plus de cela, les utilisateurs pourront toujours accéder directement à un grand nombre de blockchains, tout comme les fournisseurs et les acheteurs utilisent Shopify.
La guerre de l'espace blockchain des années 2020
La lutte pour le pouvoir entre les applications et la couche de base est inévitable. La couche de base acquiert de la valeur par les frais de transaction ( même si les frais eux-mêmes sont en déclin, la prime monétaire devient de plus en plus difficile à maintenir ), et fournit sécurité et base d'utilisateurs en retour.
Les applications réussies avec une base d'utilisateurs fidèles chercheront également leurs propres moyens d'acquérir de la valeur et exerceront un plus grand contrôle sur la manière de mieux servir leurs utilisateurs. En d'autres termes, les applications souhaitent partager les bases du succès de la blockchain : cela se traduit par une prime monétaire dans la demande de jetons natifs.
Il y a plusieurs éléments clés dans ce puzzle : où se déroule la transaction ( point de départ ) ? Qui contrôle le processus de construction des blocs ( transforme les externalités en capture de valeur ) ? Quelle est l'intention des utilisateurs ? Et qui établit les règles monétaires ?
Les transactions qui créent de la valeur pour la blockchain commencent par les applications ( ou le portefeuille ) de niveau. Ce que les utilisateurs veulent, ce sont des applications, et non la blockchain, car ils ne sont pas des idéalistes, mais surtout des pragmatistes. Cette dynamique conduira inévitablement à une situation où la blockchain, spécifiquement destinée aux applications, deviendra une option d'exécution.
Cela offre une capacité d'acquisition de valeur plus large, permettant de mieux faire des compromis dans la conception, et donc de mieux répondre aux besoins des utilisateurs que la couche de normalisation. La couche de base a actuellement un avantage uniquement dans le dernier facteur, à savoir les règles monétaires. Et cet avantage est également temporaire.
Historiquement, nous pouvons comparer la couche de base à l'Empire britannique et à la livre sterling. À la fin du XVIIIe siècle, les colonies américaines se sont rebellées contre les dirigeants britanniques en raison des taxes oppressives. Cela a conduit au Boston Tea Party et à la guerre d'indépendance américaine, donnant naissance au plus grand "super application" de l'histoire mondiale.
Près de 200 ans plus tard, l'Empire britannique s'effondre après la Seconde Guerre mondiale, la livre sterling perd son statut de monnaie de réserve, et le dollar prend sa place. Cela a également conduit de nombreux pays à se détacher de l'Empire, l'Inde devenant le prochain candidat le plus significatif pour une super application. C'est un véritable changement de paradigme. Lorsque la couche de base devient la proie, les applications guettent leur opportunité, prenant le dessus, et le conflit entre les deux parties est imminent.
Il est à noter que, à l'instar du commerce mondial après l'effondrement de l'Empire britannique, ces pays continuent d'échanger. Pousser un changement de paradigme ne signifie pas abandonner l'ancienne couche de base, mais plutôt siphonner leur capacité pour en tirer de la valeur. La demande pour l'espace blockchain est le moteur de l'acquisition de valeur du protocole, et les super applications ( des terminaux utilisateurs ) détermineront la source et l'orientation de la demande.
Cela stimulera la croissance de la valeur des applications, car un plus grand choix correspond à une capacité accrue à prendre des décisions rentables. Le concept d'applications robustes n'est pas une chimère, nous pensons que c'est un scénario de changement de paradigme avec le plus haut potentiel. Dans ce processus, certains deviendront des monopoleurs de la combinabilité.
Construire des super applications Web3 : le transfert de valeur des protocoles lourds vers les applications lourdes
Construire des super applications Web3 : de l'évolution du protocole gras à l'application grasse
En 2016, Joel Monegro a proposé le concept de protocole lourd. Ce concept a connu un certain succès en tant que thème d'investissement, mais à long terme, il semble encore insuffisant pour les protocoles qui créent la majeure partie de la valeur.
Cet article explorera le concept de l'application grasse (FAPP), dont l'hypothèse centrale est :
Les applications capables de proposer une large gamme de produits accumuleront la plus grande valeur.
Les applications dominantes de l'ère Web2 commencent souvent dans un domaine professionnel spécifique. Une fois qu'elles ont acquis une position dominante, elles proposent une série de produits différents pour tirer pleinement parti des effets de réseau et des avantages des utilisateurs. Cela peut être résumé comme suit :
"Attirer les utilisateurs avec des outils, retenir les utilisateurs avec un réseau."
Dans le domaine de la cryptographie, certaines applications et produits révolutionnaires ont déjà montré cette tendance. Par exemple, une plateforme de trading élargit constamment son éventail de services pour offrir aux utilisateurs divers produits liés à la cryptographie.
Dès le départ, les principales applications Web2.1 étaient des échanges offrant des services diversifiés, qui semblent constituer un portail vers le Web3. Nous pensons que cette logique s'applique également aux produits en chaîne purement Web3.
Actuellement, les protocoles/application de cryptomonnaie les plus rentables ( incluent des plateformes centralisées et décentralisées ) principalement concentrées dans des domaines tels que les échanges, DEX et les plateformes NFT. Cela reflète un nouveau "changement de paradigme" : les accumulateurs de valeur passent des protocoles aux applications ( ou à certaines applications spécifiques ).
À l'avenir, dans la bataille pour la valeur, les applications natives Web3 pourraient surpasser le protocole, principalement par deux voies :
Nous définissons une super application comme "le WeChat du domaine de la cryptographie". Bien que cela puisse sembler un peu inquiétant, cette vision pourrait en effet devenir réalité. Internet suit un modèle de longue traîne : quelques dominants au début, suivis d'un grand nombre de petits acteurs se disputant la part de marché restante.
Perspective historique
Nous pouvons comparer la blockchain à une religion, et les applications à des villes. Ethereum peut être comparé au Vatican médiéval, tandis que les applications actuelles ressemblent à des villes médiévales, dont le statut reste relativement fragile par rapport aux grandes métropoles modernes.
Les villes médiévales étaient établies sur le protocole du Saint-Siège, avec seulement une partie de l'autonomie, le pape ayant le pouvoir suprême. Le pape participe à l'élaboration des politiques fiscales, la Bible étant la principale référence des lois fiscales, et diverses taxes affluent vers Rome.
Plus tard, un développeur nommé Martin a publié un livre blanc contenant 95 lignes de code sur la porte de l'église, ce qui a conduit à un hard fork quelques années plus tard. Certains validateurs ont rejoint le nouveau protocole de fork, tandis que d'autres ont choisi de rester.
Avec le temps, les applications ( des villes et des duchés ) sont devenues plus indépendantes, l'influence du Saint-Siège sur les flux de coûts a progressivement diminué. Le Saint-Siège continue de jouer un rôle, mais les gens commencent à accepter les idées des États-nations et du laïcisme, donnant naissance à de nouveaux modèles économiques.
Cette métaphore illustre que le concept de protocole obèse n'est pas obsolète, car nous sommes toujours à un stade précoce de l'ère blockchain (, c'est-à-dire du Web 3). Mais en tant qu'applications "urbaines", elles peuvent s'organiser et devenir de puissants entités de concentration de valeur, affaiblissant la capacité de "clergé" ( de facturer sur la blockchain ).
En d'autres termes, au fil du temps, les applications (, en particulier les super applications ou chaînes d'applications ), accumuleront plus de valeur.
Chaîne d'application et super application
Le concept de chaînes d'application est apparu pour la première fois dans le livre blanc de Polkadot en 2016, qui a proposé une approche de chaînes hétérogènes pour la sécurité en partageant un ensemble de validateurs. Cosmos a proposé une autre solution de chaînes hétérogènes : chaque chaîne fonctionne de manière indépendante, unifiée uniquement via le SDK.
Plus tard, l'industrie a largement accepté le concept de sécurité partagée. Les gens ont réalisé qu'il n'était pas facile de créer un ensemble de validateurs de haute qualité à partir de zéro, et qu'il pouvait être inutile de le faire avant que le produit ne trouve un marché. Il est évident qu'un espace de bloc de mauvaise qualité gaspille les ressources des validateurs, et dans de nombreux cas, il n'existe pas de cas d'utilisation réel.
Les chaînes d'application sont sur mesure : la chaîne principale est optimisée pour des cas d'utilisation existants et futurs. Par exemple, la chaîne de liquidité peut soutenir des applications de finance décentralisée grâce à un design spécifique. Ce type de chaîne d'application ne concurrence pas les autres applications pour l'espace de bloc et peut réaliser l'exécution et la logique de frais les plus adaptées à son cas d'utilisation.
Nous pensons que la chaîne d'applications ( excellente ) a le potentiel de devenir une super application. Sa trajectoire de développement est approximativement la suivante :
Par exemple, un protocole de prêt semble essayer de construire une super application fusionnant le social et le financier. Cette fusion devrait créer une forte barrière à l'entrée ), par exemple pour les notations de crédit/social pour les prêts non garantis (. Certains projets évoluent également dans cette direction, personnalisant leurs propres rollups et marchés de prêt pour s'adapter aux produits d'options existants. Le point clé de ces projets est le prêt non totalement garanti, ce qui devrait ouvrir la voie à la véritable ère DeFi 2.0.
Certain DEX et certaines plateformes NFT sont actuellement les plus grandes applications en fonction des frais. Elles ont toutes deux commencé par un cas d'utilisation unique dans lequel elles excellent, accumulant une base d'utilisateurs clé ) et des robots (, prêts à payer en ETH pour utiliser ces applications. Elles ont ensuite également acquis des agrégateurs NFT pour renforcer leur produit phare ou réaliser une expansion horizontale de leurs produits.
Qu'il s'agisse de savoir si c'est d'abord l'œuf ou la poule, tant qu'il y a de la liquidité, on peut attirer des utilisateurs ; tant qu'il y a des utilisateurs, on peut leur offrir davantage de produits et d'expériences personnalisées. L'une des méthodes consiste à fournir un portefeuille de produits à la communauté d'utilisateurs et à améliorer l'expérience utilisateur ), non seulement avec une meilleure UI/UX, mais aussi avec des fonctionnalités de portefeuille sur mesure pour les produits (. Les applications orientées consommateur capables de lancer avec succès des suites de produits ) et d'absorber sans couture les utilisateurs se démarqueront.
Si l'on considère que les cas d'utilisation ne se limitent pas à la financiarisation, la liquidité n'est pas non plus la clé de l'émergence de toutes les super applications. Prenons l'exemple des jeux, qui nécessitent un gameplay captivant et une économie de joueurs dynamique.
Middleware de cheval de Troie
En plus de l'approche de développement d'applications super centrées sur l'utilisateur, il existe une autre option : le middleware Trojan. Il peut entrer par la porte d'entrée de l'application sous les applaudissements des utilisateurs, offrant une meilleure expérience aux développeurs et diverses fonctionnalités avancées, telles que l'abstraction de compte, la protection contre le frontrunning et le cashback MEV. Le middleware Trojan est en réalité la mémoire tampon des transactions de premier plan (mempool), dominant la construction de blocs en accédant au flux de commandes de l'application.
Grâce à la construction de blocs, le logiciel malveillant intermédiaire peut fournir des fonctionnalités que l'application elle-même a du mal à reproduire, telles que l'exécution abstraite des transactions sur la chaîne. En fin de compte, en créant une excellente expérience de portefeuille/magasin d'applications, il est possible d'assurer le contrôle des points de contact. Certains constructeurs de blocs ont déjà démontré leur capacité à accéder à des flux de commandes exclusifs, ce qui jette les bases pour construire davantage de fonctionnalités.
Cependant, en plus d'être trompé par un cheval de Troie, il existe une autre option. Nous pensons que l'état final de toute super application ambitieuse est de devenir le principal constructeur de blocs. Cela peut offrir la meilleure expérience aux utilisateurs de la super application et garantir la meilleure exécution des transactions de la manière que la super application juge appropriée.
Dans le domaine du Web2, les principales entreprises consommatrices cherchent souvent à créer leurs propres canaux de paiement afin d'éviter une dépendance excessive à un seul fournisseur. De même, les super applications Web3 chercheront à exercer un contrôle sur les opérations financières des utilisateurs.
Les super applications devraient finalement devenir des encapsulateurs pour Ethereum et d'autres blockchains, tout en hébergeant tous les autres terminaux d'"applications" futures, ces "applications" devenant chacune une fonctionnalité des super applications. Même maintenant, les échanges peuvent être considérés comme des applications encapsulant la blockchain pour offrir une meilleure expérience utilisateur. La plupart des utilisateurs peuvent accéder à une grande variété de contenus sans avoir à quitter une plateforme d'échange.
Les applications natives de cryptographie peuvent, si elles traversent toutes les couches de base raisonnables et réalisent un pont sans couture, atteindre une extrême homogénéisation de l'espace de bloc, c'est-à-dire une marchandisation. Le meilleur chemin pour fournir une exécution optimale se produira naturellement, et les utilisateurs ne sauront même pas quel a été le parcours d'exécution spécifique. Bien sûr, il existe des limites ici, qui dépendent de la qualité de la blockchain déployée( du niveau de sécurité) qui doit être suffisamment élevé.
D'un point de vue, une super application nécessite différents blockchains pour fournir des services. De plus, une chaîne d'application n'est qu'une autre façon d'améliorer le contrôle d'exécution. Mais en ce sens, une super application sera finalement un lieu centralisé.
Les utilisateurs et les développeurs peuvent accéder directement à la blockchain, mais les super applications, en tant qu'abstraction de la blockchain, surpassent de nombreuses manières :
Les super applications deviendront Amazon, en plus de cela, les utilisateurs pourront toujours accéder directement à un grand nombre de blockchains, tout comme les fournisseurs et les acheteurs utilisent Shopify.
La guerre de l'espace blockchain des années 2020
La lutte pour le pouvoir entre les applications et la couche de base est inévitable. La couche de base acquiert de la valeur par les frais de transaction ( même si les frais eux-mêmes sont en déclin, la prime monétaire devient de plus en plus difficile à maintenir ), et fournit sécurité et base d'utilisateurs en retour.
Les applications réussies avec une base d'utilisateurs fidèles chercheront également leurs propres moyens d'acquérir de la valeur et exerceront un plus grand contrôle sur la manière de mieux servir leurs utilisateurs. En d'autres termes, les applications souhaitent partager les bases du succès de la blockchain : cela se traduit par une prime monétaire dans la demande de jetons natifs.
Il y a plusieurs éléments clés dans ce puzzle : où se déroule la transaction ( point de départ ) ? Qui contrôle le processus de construction des blocs ( transforme les externalités en capture de valeur ) ? Quelle est l'intention des utilisateurs ? Et qui établit les règles monétaires ?
Les transactions qui créent de la valeur pour la blockchain commencent par les applications ( ou le portefeuille ) de niveau. Ce que les utilisateurs veulent, ce sont des applications, et non la blockchain, car ils ne sont pas des idéalistes, mais surtout des pragmatistes. Cette dynamique conduira inévitablement à une situation où la blockchain, spécifiquement destinée aux applications, deviendra une option d'exécution.
Cela offre une capacité d'acquisition de valeur plus large, permettant de mieux faire des compromis dans la conception, et donc de mieux répondre aux besoins des utilisateurs que la couche de normalisation. La couche de base a actuellement un avantage uniquement dans le dernier facteur, à savoir les règles monétaires. Et cet avantage est également temporaire.
Historiquement, nous pouvons comparer la couche de base à l'Empire britannique et à la livre sterling. À la fin du XVIIIe siècle, les colonies américaines se sont rebellées contre les dirigeants britanniques en raison des taxes oppressives. Cela a conduit au Boston Tea Party et à la guerre d'indépendance américaine, donnant naissance au plus grand "super application" de l'histoire mondiale.
Près de 200 ans plus tard, l'Empire britannique s'effondre après la Seconde Guerre mondiale, la livre sterling perd son statut de monnaie de réserve, et le dollar prend sa place. Cela a également conduit de nombreux pays à se détacher de l'Empire, l'Inde devenant le prochain candidat le plus significatif pour une super application. C'est un véritable changement de paradigme. Lorsque la couche de base devient la proie, les applications guettent leur opportunité, prenant le dessus, et le conflit entre les deux parties est imminent.
Il est à noter que, à l'instar du commerce mondial après l'effondrement de l'Empire britannique, ces pays continuent d'échanger. Pousser un changement de paradigme ne signifie pas abandonner l'ancienne couche de base, mais plutôt siphonner leur capacité pour en tirer de la valeur. La demande pour l'espace blockchain est le moteur de l'acquisition de valeur du protocole, et les super applications ( des terminaux utilisateurs ) détermineront la source et l'orientation de la demande.
Cela stimulera la croissance de la valeur des applications, car un plus grand choix correspond à une capacité accrue à prendre des décisions rentables. Le concept d'applications robustes n'est pas une chimère, nous pensons que c'est un scénario de changement de paradigme avec le plus haut potentiel. Dans ce processus, certains deviendront des monopoleurs de la combinabilité.
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